Urgence sociale, urgence écologique, urgence humanitaire, il y a urgence et nous ne voulons pas être de simples spectateurs, de simples illustrateurs.
Comme de nombreux autres photographes et journalistes, nous osons encore croire que les métiers de journaliste ou de photographe ne doivent pas être de simples caisses de résonance d’une actualité dont nous serions soustraits.
Le seul appel d’air que l’on constate est celui de l’asphyxie, de la noyade. On meurt à nos frontières et nous devrions rester étrangers à ces drames au risque d’être condamnés. Être étranger à l’humanité, être étranger à l’écologie, être étranger aux systèmes de solidarité, voilà l’injonction qui nous est donc faite ! Circulez il n’y a rien à voir, rien à dire, rien à photographier.